Pourquoi Marine Le Pen ne doit pas passer
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Marine Le Pen peut gagner le second tour de l’élection présidentielle. Si le bilan d’Emmanuel Macron a fragilisé le pays, la victoire de l’extrême droite serait la destruction de notre démocratie.

Nous, écologistes, appelons chacune et chacun à ne pas s’abstenir mais à choisir, sans quitus ni soutien, le bulletin Macron pour battre Marine Le Pen.

Nous pourrons ensuite construire l’alternative à Macron et combattre ses projets dans les institutions.

Les femmes ne sont pas les « ventres » de la nation

Marine Le Pen ne dit rien sur l’égalité salariale et s’est opposée à tous les progrès pour l’IVG ou l’accès à la contraception. Elle défend la “natalité française” face à ce que l’extrême-droite appelle le “grand remplacement”.

La casse sociale

Marine Le Pen parle de pouvoir d’achat. Il s’agit en réalité d’augmentation de salaire financée par la baisse des cotisations sociales donc le financement de la solidarité nationale.

Dynamiter notre démocratie et nos valeurs

Marine le Pen gouvernera par référendum pour imposer son agenda xénophobe avec une assemblée nationale à son image.
Quand l’extrême-droite arrive au pouvoir, elle ne le rend pas.

Racisme d’état

Avec l’instauration de la priorité nationale, discrimination organisée entre “étrangers” et “Français”, elle exclura des millions de personnes de notre système social et de nos emplois et supprimera le droit du sol pour les enfants nés en France de parents étrangers.

La laïcité fracassée

Sous couvert de lutte contre le terrorisme, la pratique de l’islam serait sous surveillance constante et soumise à un effrayant pouvoir discrétionnaire.

Déni climatique

Alors que nous avons 3 ans pour agir pour sauver le climat, Marine le Pen refuse de se faire dicter son agenda par l’urgence climatique décrétée par les scientifiques !

L’alliée des dictatures

Par son rejet de la Cour Européenne des Droits de l’Homme et son soutien constant à Orban et Poutine, la France rejoindrait le club des Etats qui ne respectent pas les arrêts de la Cour, comme l’Azerbaïdjan, la Turquie, la Hongrie ou la Russie.