EÉLV 53 appelle à faire battre l’extrême droite et à se mobiliser pour que demain l’écologie ne soit pas sacrifiée
Partager

Europe Écologie Les Verts 53 appelle à faire battre l’extrême droite et à se mobiliser pour que demain l’écologie ne soit pas sacrifiée

Le dénouement de l’élection présidentielle est malheureusement sans surprise. Sans surprise mais si différent de tout ce qui était prévisible il y a un an ! Les deux plus grands partis historiques sont exclus du second tour, qui oppose un libéral à l’extrême droite.

Certes, les électeurs évitent un sordide duel Fillon-Le Pen, mais nous constatons surtout que cinq ans d’Hollandisme ont fait passer une gauche socialiste majoritaire à sa quasi-élimination notamment dans notre département. Il est nécessaire que chacun en tire, enfin, tous les bilans. Un signe d’espoir malgré tout, il y a eu un profond renouvellement des logiciels politiques des différents candidats de gauche, intégrant tous l’enjeu écologique, et Benoit Hamon a défendu un projet novateur pour les années à venir.

EÉLV 53 prend acte de ces résultats. Si nous comprenons ceux qui hésitent à voter pour un homme qui n’a marqué aucun intérêt pour la question écologique, si ce n’est pour défendre les lobbies du nucléaire et du diesel, et qui a porté une des lois les plus agressives pour les salariés des dernières décennies, nous ne le confondons pas avec une extrême droite qui, malgré des liftings, n’a jamais rien perdu de ses vieilles lubies.

Comme le disent les jeunes écolos, « Laisser Marine Le Pen prendre le pouvoir, c’est le risque de ne jamais pouvoir le récupérer. » Nous appelons donc à la faire battre largement dans les urnes le 7 mai. Cela passe cette fois-ci par le bulletin d’Emmanuel Macron.

La suite s’écrira dans les mobilisations à venir : législatives, pour lesquelles les écologistes Mayennais seront présents dans les trois circonscriptions, et luttes de terrains, où nous rappellerons chaque fois qu’il le faudra que M. Macron n’aura été élu que par défaut, avec un projet rassemblant moins d’un quart des français s’étant déplacés aux urnes