Non à NDDL, OUI à une étude indépendante sur Nantes-Atlantique
Partager

La coordination 53 « Non à Notre Dame des Landes, Oui à une étude sur Nantes-Atlantique » s’est réunie hier soir à Laval.

Le verdict du TGI de Nantes (photo) qui autorise les expulsions des habitants historiques du site est inacceptable. Comment déplacer des fermes du jour au lendemain ? C’est priver les exploitants de leur travail mais aussi de leur toit !

Le collectif mayennais exige que les pouvoirs publics prennent leurs responsabilités :

  • suspendent les démarches visant au début imminent des travaux,
  • diligentent une étude indépendante alternative sur l’optimisation de Nantes-Atlantique,
  • cessent le harcèlement juridique et policier sur les habitants de la ZAD.

Mais la détermination des vat-en-guerre qui soutiennent ce projet d’un autre âge, financè par tous les contribuables mayennais, font craindre le pire : une tentative d’expulsion imminente des habitants et des familles qui résident sur le site.

Dans cette optique calamiteuse le collectif s’est interrogé sur les actions qu’il pourrait mener pour soutenir les opposants.

Après débat et vote il a été décidé de ne pas :

  • Bloquer les TGV en gare de Laval. Les trains ont déjà suffisamment de retard sans en rajouter une couche.
  • Déménager la permanence de Guillaume Garot car on sait maintenant qu’il aime le poulet.
  • Embouteiller le pont de Pritz : ce serait donner une raison de plus à Olivier Richefou de créer une autoroute directe de son bureau à son domicile.
  • Occuper le rond point Besnier : c’est le terrain privilégie de la FDSEA et de ses pneus enflammés.
  • Réaliser une opération péage gratuit à La Gravelle. Ce serait faire payer aux contribuables les impayés que Vinci réclamerait à l’État.

D’autres suggestions ont été retenues car une chose est certaine : si les expulsions démarrent à Notre Dame des Landes nous ne resterons pas les bras ballants.