Aux derniers ateliers de la cité du quartier de Grenoux (voir OF du 28/09/15), François Zocchetto, maire de Laval a répondu à la question de la propreté par le retour aux désherbants chimiques…
Outre que la problématique de la propreté publique est avant tout l’affaire de tous les citoyens, celle-ci n’a rien à voir avec les végétaux qui poussent naturellement et spontanément.
Le maire de Laval raisonne selon une grille d’un autre temps. Alors que toutes les collectivités locales sont fortement engagées dans une démarche de gestion différenciée, d’acceptation de la nature en ville et de bannissement des produits phytosanitaires, il enclenche la marche arrière et nous renvoie 10 ans auparavant.
Cette anodine déclaration est très grave en soi, car elle risque de mettre à mal le processus entamé par la municipalité précédente qui nécessitait un portage politique fort et pérenne sur plusieurs années.
Certes la végétation reprend ses droits en l’absence de chimie. Mais la santé des habitants et des agents n’a pas de prix.
Personne aujourd’hui ne brandit l’innocuité des pesticides qui sont responsables, même en pollution diffuse, de très nombreuses pathologies.
Si chacun s’occupe de son pied de mur, voire de son trottoir, il y aura assez de ressources humaines et financières pour s’occuper proprement du reste des espaces publics.
Mais François Zocchetto et son équipe sont dans l’incapacité d’assumer ce choix. Ils sont en train d’isoler Laval dans un fonctionnement d’un autre âge, alors que les autres villes sont fières de leur gestion durable qui leur confère une image de marque moderne et attractive.
Un très mauvais exemple pour tout le département.
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