La famille Hovhannisyan doit pouvoir rester à Laval
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Depuis juin dernier, un collectif de soutien (CGT Educ’Action, FCPE, FSU, RESF, SUD Éducation) se mobilise pour demander un titre de séjour pour la famille Hovhannisyan.

Cette famille arménienne est composée d’un couple, d’une grand-mère et de 3 enfants : Mariam en terminal CAP au lycée Robert Buron, Samvel en 3ème au collège Alain Gerbault et Silvi, née à Laval, qui doit faire sa rentrée en maternelle en janvier prochain. Cette famille est arrivée en août 2011 en France car elle était menacée en Arménie. La famille est aujourd’hui sous le coup d’une OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) après avoir été déboutée du droit d’asile. Elle peut être expulsée à tout moment.
Depuis 3 mois, le collectif de soutien a organisé 5 rassemblements ! Il a été reçu en audience à deux reprises par la préfecture (Michel Perrier a participé à la deuxième pour signifier le soutien de la Région à une poursuite « sereine » des scolarités entamées par les enfants), mais  sans obtenir de réponse positive pour cette famille en Mayenne depuis plus de 4 ans.

C’est dans ce contexte précaire et angoissant que Mariam et Samvel ont fait leur rentrée sans pouvoir se projeter, préparer leur avenir scolaire et professionnel. Au final, c’est une famille dans un état d’urgence permanent qui vit dans une très grande précarité financière et qui s’attend à l’arrivée de la police. Le collectif de soutien ne peut accepter une telle situation pour des jeunes scolarisés à Laval depuis 4 ans.

Au delà de cette famille, ce sont des dizaines de jeunes mineurs ou majeurs sans-papiers scolarisés en Mayenne qui se trouvent dans des situations de grande précarité (logement, finances) et qui risquent une expulsion du territoire à court ou moyen terme. Ce sont aussi des jeunes à qui on promet un emploi en fin de formation mais qui ne sont pas embauchés faute de réponse de la préfecture sur leur situation.

Europe Écologie Les Verts soutient le collectif, et participe aux rassemblements organisés. Le dernier mardi 22 septembre devant la mairie de Laval a regroupé un peu d’une cinquantaine de personnes.