Mesdames, Messieurs les élu(e)s des Conseils Municipaux de Bouère, Grez-en-Bouère et de St Brice,
Mesdames, Messieurs les élu(e)s du Conseil Communautaire de Meslay-Grez,
Mesdames, Messieurs les élu(e)s du Conseil Général de la Mayenne,
Le juge a notamment sanctionné un plan de surveillance très insuffisant au regard du passif de la société et d’un tonnage qui n’a pas fait l’objet de véritables tests.
Cela fait désormais deux fois en moins d’un an que notre association gagne devant les tribunaux, tant civil qu’administratif. La preuve est ainsi faite que les intérêts des agriculteurs et riverains n’ont pas été assez protégés par l’Etat et, jusqu’à maintenant, par les élus locaux.
Parallèlement à ces procédures, le juge d’instruction parisien enquête est semble très motivé par le dossier. Il ne fait plus guère de doute qu’il saura aller chercher les responsabilités actives, mais aussi passives, de tous ceux qui ont contribué à ce drame industriel, agricole et humain ou n’ont pas agi à temps pour arrêter ou indemniser les dégâts causés.
Nous comptons donc sur vous pour qu’enfin le futur arrêté de fonctionnement d’Aprochim prenne véritablement en compte les intérêts de tous et qu’Aprochim indemnise le passé dont il est désormais clair qu’il est pleinement responsable.
Nous souhaitons donc que les élus locaux, par leur manque d’implication jusqu’à maintenant, prennent position clairement et agissent pour que leur pouvoir s’ajoute aux décisions judiciaires et ne permette plus les demi-mesures et hésitations qui ont caractérisé les années passées.
Pour Entre Taude et Bellebranche,
Antoine Housset, président