Nous étions trois élus parmi la douzaine de personnes venues soutenir Benoit Marichal, ancien élu de Bouère, accusé de diffamation par Aprochim.

Après avoir été relaxé en première instance par le Tribunal Correctionnel de Laval, Benoit comparaissait cet après-midi à la Cour d’Appel d’Angers, Aprochim ayant interjeté.  Aprochim poursuit ainsi sa démarche d’intimidation, de harcèlement et d’épuisement de tous ceux qui osent lui tenir tête.

Joseph Gaudin (nouveau Conseiller municipal de Grez-en-Bouère), Michel Perrier (Conseiller Régional EELV) et moi-même (Conseiller Général et Municipal EELV) avons pu assister à cette audience.

L’avocat d’Aprochim n’a apporté aucun élément nouveau ou précis pour étayer sa démonstration, allant jusqu’à fatiguer les juges par la longueur de son propos.

L’avocat (Maître Busson, avocat de FNE) de Benoit Marichal a recontextualisé les faits, en rappelant les troupeaux abattus, les exploitations en péril et l’interdiction de manger la viande contaminée par les PCB.

Il a invoqué l’intérêt général et la santé des populations qui a motivé et justifie les écrits de Benoit, au-delà des arguties juridiques sur la définition du mot « entrepreneur », qualifié de verreux dans la lettre incriminée.

Le délibéré est fixé au 13 mai prochain.

En ce qui me concerne, Aprochim vient de déposer son dossier à la cour de cassation…

L’entêtement d’Aprochim à vouloir museler et faire condamner les lanceurs d’alerte nous vaudra de nous revoir encore au sein des prétoires.

Claude Gourvil

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