CLAUDE GOURVIL COMMUNIQUE
Cet après-midi, la cour d’appel d’Angers a confirmé le jugement du tribunal correctionnel de Laval, du 14 mars dernier, me relaxant des accusations de complicité de diffamation que la société Aprochim portait à mon encontre
Je suis donc blanchi au pénal comme au civil.
J’accueille ce jugement avec un grand soulagement, tant les prétentions financières de la société Aprochim étaient exorbitantes, en termes de dommages et intérêts, au vu d’un préjudice supposé qu’elle était incapable de justifier, et qui n’existe pas dans les faits.
La cour d’appel d’Angers confirme bien le droit à s’exprimer lorsque les circonstances l’exigent.
Face à la communauté du mutisme qui prévaut autour de ce sujet longtemps occulté, je considère qu’il était de mon devoir de me positionner en lanceur d’alerte et je ne regrette en rien mes propos.
Ce jugement est également une bonne nouvelle pour celles et ceux qui sont inquiétés dans les mêmes conditions, notamment les deux salariés qui ont été relaxés par le tribunal de Laval et doivent passer en appel.
Mon objectif reste l’arrêt des pollutions aux PCB dont peuvent pâtir aussi bien les salariés d’Aprochim, que les riverains ou les exploitants agricoles ; ainsi que les réparations nécessaires pour recouvrer la confiance nécessaire à la vie dans ce territoire.
Aussi, je soutiens, avec la structure mayennaise d’Europe Écologie Les Verts, l’appel du collectif PCB 53 à la randonnée de mobilisation du dimanche 20 octobre à Grez-en-Bouère, à laquelle je participerai, pour exiger que cessent définitivement les pollutions aux PCB.
Cordialement
Claude Gourvil
Conseiller général de la Mayenne
Adjoint au Maire de Laval